Chuck Lorre : « Les geeks sont fascinants ! »

Rencontré lors du dernier Comic-Con, le créateur du Big Bang Theory (et de Mon Oncle Charlie) revient pour Générique(s) sur les origines d’une des plus hilarantes sitcoms actuelles, diffusée en ce moment par TPS Star et sur sa seconde saison, qui vient de débuter aux Etats-Unis.

Pourquoi avoir choisi des héros geeks pour faire une sitcom ?

Parce que ce sont des gens fascinants ! Nous avons tous cette impression de ne pas tout comprendre au monde qui nous entoure, d’être en décalage avec la réalité, et ces personnages là le ressentent encore plus. Du coup, on s’attache à eux.

Comment est née l’idée de The Big Bang Theory ?

Au départ, il était question de faire une série sur une jeune femme qui n’avait jamais vécue seule, qui était passée de la maison de ses parents à l’appartement de son petit ami et qui, après sa rupture, se retrouvait seule. J’avais aussi envie de parler des geeks que j’ai connu à l’université, d’en faire une autre série. Finalement, j’ai mélangé les deux !

La première saison de The Big Bang Theory a bien marché. Comment appréhendez-vous la seconde ?

Je suis terrifié et excité à la fois. C’est toujours compliqué, parce qu’il faut à la fois faire des changement, trouver des nouveautés, sans pour autant changer quoi que ce soit, au risque de faire une erreur…

Quoi de neuf dans cette seconde saison ?

La relation entre Penny et Leonard (photo ci-contre) va être au centre de l’histoire, mais comme nous faisons une comédie, il y a des chances pour que tout cela ne se passe pas exactement comme prévu. On va aussi apprendre à mieux connaître Penny et on va se rendre compte de l’infinie complexité des névroses de Sheldon.

Certains prétendent que l’âge d'or des sitcoms est révolu. Qu’en pensez vous ?

J’espère bien qu’ils ont tort ! S’il n’y a plus de sitcoms, il n’y a plus de travail pour moi. Jusqu’à preuve du contraire, j’ai du travail. Ça doit vouloir dire qu’il y a encore des sitcoms.

Les sitcoms sont-elles au moins en train d’évoluer ?

Le principe reste le même : faire du théâtre pour la télévision. Il s’agit de faire rire les gens, et ça, ça ne changera jamais. Certains filment avec quatre caméras, d’autres avec une seule, mais la finalité, c’est de faire rire les gens, et c’est tout ce qui compte.

Nos autres publications

generique